Colloque du Conseil d’Etat : comment l’IA et le Big Data vont révolutionner la recherche et la pratique médicales ?

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Salle du conseil d'état

Le 10 février 2023 s’est tenu le colloque “IA et big data, comment vont-ils révolutionner la recherche et la pratique médicales de demain ?” organisé au Conseil d’Etat à Paris. Retour sur les informations échangées lors de cet événement.

En août 2022, le Conseil d’Etat publie une étude intitulée “Intelligence Artificielle et action publique”. Cette analyse vise à mettre en place une stratégie autour de l’utilisation de l’intelligence artificielle et du big data par les institutions publiques. Afin d’approfondir cette enquête dans le domaine de la santé, le Conseil d’Etat, la CNIL et l’Alliance IHU France ont organisé un colloque réunissant médecins, chercheurs, régulateurs, industriels, entrepreneurs et décideurs politiques. 

Cet événement a permis de mettre en lumière l’usage de l’intelligence artificielle et du big data dans la recherche et la pratique médicales le cadre réglementaire des données de santé l’écosystème économique de ces données en France.

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Une journée d’échange sur l’avenir de la médecine en France

En ouverture du colloque, auquel 60 personnes ont pu assister, le Vice-Président du Conseil d’État, Didier-Roland Tabuteau, insiste sur  la dualité complexe de la situation en France entre “la protection à appliquer aux données de santé sans pour autant nuire aux performances de l’intelligence artificielle”.

Le président adjoint de la section de l’intérieur du Conseil d’Etat, Thierry Tuot, précise que pour gagner la confiance de la population les fantasmes autour de l’IA doivent être dissipés. L’intelligence artificielle ne remplacera jamais l’humain mais “elle servira d’outil à une meilleure exécution de leurs métiers”.

 

“L’usage de l’intelligence artificielle pourrait décupler les performances de recherches et de soins dans le domaine médical”. C’est ce qu’a déclaré le directeur général de l’IHU LIRYC, Pierre JaÏs, lors de la première table ronde. Quatre acteurs ont alors pu échanger sur les atouts de cette technologie dans la médecine ainsi que les défis à relever pour une meilleure utilisation de son potentiel. 

Parmi eux, la présidente de la Haute Autorité de la Santé, Dominique Le Guludec, montre l’intérêt d’acculturer les spécialistes de la santé à ces outils grâce à des formations à la Data Science, en favorisant l’usage et la démonstration. “Beaucoup de professionnels craignent ces nouveaux systèmes car ils n’y connaissent rien, il faut arrêter cette peur de la boîte noire”.

 

Mais avant d’utiliser ou partager les données de santé, l’Etat doit d’abord les protéger et définir à qui elles appartiennent. Les participants de la deuxième table ronde ont débattu de ce sujet en spécifiant l’importance de la propriété intellectuelle des données de santé. La priorité est de former les citoyens sur leurs droits à l’information et l’accès à leurs données. Ces dernières doivent également être simplifiées pour faciliter la lecture de chacun. 

Le Directeur Général IHU ICAN, Stéphane Hatem, a spécifié l’impératif d’un référentiel européen afin d’anonymiser correctement les données pour permettre un partage efficace et une utilisation plus globale. “Chaque gouvernement a sa façon d’anonymiser ses données, ce qui fait que d’un pays à l’autre ces données ne sont pas assez anonymisées et donc inexploitables”.

 

Mettre au point un système économique de données de santé permettrait de fluidifier les échanges entre les hôpitaux et les partenaires privés. Cette dernière table ronde a permis à ses invités de théoriser les changements nécessaires à la mise en place d’un tel système. Sa création pourrait alors générer 5 milliards d’euros pour les hôpitaux par l’achat et la vente de base de données. 

Le directeur général délégué à l’innovation chez Sanofi, Christian Deleuze, a quant à lui mis en évidence la nécessité de créer des outils performants pour la collecte et le traitement de données, car “sans eux les données ne servent à rien”.

 

En conclusion de l’événement, le directeur du cabinet du ministre de la Transition numérique et des Télécommunications, Renaud Vedel a rappelé les possibilités de développement de la médecine en France et le potentiel d’y créer une suprématie de la santé. Pour cela, cette dernière doit rattraper son retard puisque 520 dispositifs médicaux alimentés par l’intelligence artificielle sont déjà reconnus par la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis.

Revoir l’événement dans son intégralité

1ère partie :

2ème partie :

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