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La CNIL révèle que le RGPD aurait permis jusqu’à 219 millions d’euros d’économies en France

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Une nouvelle étude de la CNIL publiée le 5 juin met en lumière un impact économique majeur du RGPD : jusqu’à 219 millions d’euros de pertes évitées depuis 2018 en France grâce aux obligations de sécurité imposées par le texte. Loin de n’être qu’une contrainte réglementaire, la protection des données devient ainsi un levier stratégique pour les entreprises européennes, selon les résultats de cette analyse exploratoire.

Des bénéfices concrets chez les entreprises

L’étude s’appuie principalement sur l’article 34 du RGPD, qui impose aux organisations de notifier toute violation de données personnelles. Cette contrainte légale incite les entreprises à investir davantage dans leur cybersécurité, sachant qu’un incident peut entraîner des répercussions juridiques et réputationnelles importantes.

Selon les estimations, le RGPD aurait permis de réduire les cas d’usurpation d’identité de 2,5 % à 6,1 %, en s’appuyant sur des méthodologies reconnues (Romanosky, 2011 ; Bisogni et Asghari, 2020). En combinant les coûts directs évités (pertes financières) et les coûts indirects (perte de confiance, chute des ventes), les économies atteindraient jusqu’à 219 millions d’euros en France, et 1,4 milliard d’euros à l’échelle européenne.

Plus frappant encore : 82 % de ces gains profitent directement aux entreprises, via la prévention de contentieux, la préservation de la confiance client ou l’amélioration de la relation B2B. L’étude souligne aussi un effet de diffusion bénéfique : une entreprise bien protégée sécurise l’ensemble de sa chaîne de valeur, clients et sous-traitants inclus, sans coût supplémentaire pour eux.

Une sous-évaluation des gains annoncés

Malgré ces résultats encourageants, la CNIL insiste : les bénéfices économiques réels du RGPD sont probablement bien plus élevés. L’étude se concentre uniquement sur l’article 34 et laisse de côté plusieurs volets essentiels du texte, notamment l’article 32 qui promeut des mesures techniques comme le chiffrement, ou encore les principes de minimisation et de limitation de la conservation des données.

D’après une étude d’IBM (2023), le simple recours au chiffrement permettrait de réduire de 5 % le coût moyen d’une violation de données. Autant d’éléments qui n’ont pas été quantifiés dans cette analyse initiale, faute de données exploitables.

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Source : cnil.fr

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