Face à l’apparition constante de nouvelles techniques et d’outils changeant la façon dont les entreprises travaillent, ces dernières s’interrogent sur les moyens à mettre en place pour s’adapter à cette vague de changements. Dans le but d’apporter des réponses aux organisations, DataScientest a organisé, le 13 décembre à La Défense, la première édition des Cercles de la Data, une réunion de 40 décideurs Data et Formation. Les Cercles de la Data se sont déroulés autour de 4 tables rondes dont les 3 premières étaient : “La data doit-elle rester un domaine d’expert ?”, “L’animation de communauté, quel équilibre entre productivité et rétention des profils ?” et “Accompagnement des talents et suivi des compétences, qui fait quoi ?”. Ce dernier sujet porte sur la question, comment les organisations peuvent-elles s'adapter à l’évolution de la Data Science ? Pour apporter des éléments de réponse, 3 invités, choisis pour leurs parcours, ont accepté de débattre et de partager leurs connaissances.
Pourquoi parler de ce sujet ?
Pour cette dernière table ronde, DataScientest voulait aborder la question de l’adaptation et des thématiques qui en découlent. Cette réunion a permis à nos 3 invités de venir partager leurs connaissances et donner des éléments de réponse. Les invités de la table ronde étaient : Siddhartha Chatterjee, Global Chief Data Officer, Club MED – Jacques Benhamou, Président, Jems Group – Aurélia Dine, Data Culture Program manager, Technip Energies.
L’intérêt pour cette table et cet événement, selon nos invités, était de partager leurs conseils, leurs échecs ou leurs réussites, mais aussi de savoir comment la Data Science évolue dans les autres secteurs, qu’est-ce qui se fait ailleurs et comment font-ils ?
Pour s’adapter, qu’est-ce qui doit changer ?
Pour s’adapter aux changements de la Data Science, il faut que l’entreprise change elle aussi. Siddhartha Chatterjee annonce avoir remanié toutes les équipes qu’il dirigeait, en plus d’en avoir créé une nouvelle dédiée à la data. Il explique ce changement d’équipe pour les forcer à s’habituer aux nouveaux systèmes, en même temps que de devoir s’habituer à de nouveaux collègues : “Cela développera leur capacité à s’adapter et renforcera le travail en équipe lors de la découverte de nouveaux outils.”
Aurélia Dine fut du même avis appuyant sur le besoin de repartir de zéro face à des transformations si importantes.
Selon nos invités, un remaniement drastique dans la manière de travailler, qu’il s’agisse de méthode ou d’outils, rime aussi avec nécessité de transformation humaine.
Qu’en est-il de la culture de l’entreprise ?
Siddhartha Chatterjee explique que chaque entreprise est différente, pour le Club MED, les principes de l’entreprise se basent sur l’entraide, le travail d’équipe et le partage. Ces valeurs sont, selon lui, les mêmes valeurs que l’on retrouve dans le monde de la data.
Pour Technip Energies, la culture d’entreprise a grandement changé développe Aurélia Dine : “Technip Energies travaillait essentiellement sur les énergies fossiles il y a des années de cela, aujourd’hui, en même temps qu’elle opère une transformation digitale grâce à la data, l’entreprise se tourne vers les énergies vertes et tend vers une transition écologique. La culture de l’entreprise a alors évolué implicitement.”
Jacques Benhamou, président de Jems Group, société industrielle de la donnée, ajoute : “La data amène une transformation forte dans toutes les entreprises qu’elle touche, chacune d’elles se voient changées et leurs valeurs avec.”
La transformation digitale est-elle une réussite ?
Nos 3 invités s’accordent à dire que la transformation digitale a apporté d’énormes bénéfices au sein de leurs sociétés avec chacun des exemples différents.
Pour Jacques Benhamou : “Nous avons aidé Renault dans sa transformation digitale, et nous avons récemment appris que 30 % de leur chiffre d’affaires de 2022 provenait de produits data, une vraie réussite selon eux.”
Aurélia Dine parle de l’adoption de Teams au sein de ces équipes : “Un peu avant le Covid nous avons commencé à utiliser Teams pour nos réunions et pour favoriser le télétravail. Au début, les équipes n’étaient pas enchantées par cette idée, prétextant que cela nuisait aux relations sociales entre collègues. Après les événements du Covid, lorsque nous sommes retournés sur site, beaucoup avaient changé d’avis quant à l’utilisation d’outils digitaux.”
Siddhartha Chatterjee rejoint l’exemple d’Aurélia Dine en parlant de l’automatisation des centres d’appels : “Grâce à l’intelligence artificielle, nous avons mis en place un nouveau mode de fonctionnement avec une automatisation totale des centres d’appels. Les équipes étaient elles aussi sceptiques de retirer le côté social auprès des utilisateurs. Mais cette transformation a permis aux équipes de ne plus se concentrer sur les tâches répétitives et leurs interventions n’étaient nécessaires que pour des cas spécifiques.”
Au cours de cette table ronde, nos invités acteurs de la data ont pu expliquer comment les entreprises font pour s’adapter aux changements de la Data Science. Engager une transformation digitale dans son entreprise permet à cette dernière de se développer, d’un point de vue humain et logistique, mais requiert du temps et des ressources. Grâce à DataScientest et à ses différentes formations et accompagnements dans le domaine de la Data Science, venez former ou recruter vos prochains experts de la data grâce à la formation POEI ou en découvrant nos offres en prenant rendez-vous avec notre VP Sales. Si cet article vous a plu, et si le domaine de la Data Science vous intéresse, n’hésitez pas à découvrir les autres sujets abordés pendant les Cercles de la Data en visitant notre blog.