Rapport du GIEC : Ce qu’il faut retenir des nouvelles données climatiques

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Le GIEC est un regroupement d'experts sur le climat publiant tous les dix ans un rapport sur le réchauffement climatique. Ce lundi 20 mars est sorti le sixième rapport du GIEC, premier rapport depuis l’accord de Paris en 2015. Grâce aux études de données, les chercheurs prédisent l’intensité du réchauffement climatique et les solutions à mettre en place.

Quelles sont les prévisions du rapport ?

Sans surprise, l’activité humaine est la cause principale du réchauffement climatique. Les entreprises polluent trop, consomment trop d’énergies fossiles et n’investissent pas assez dans des solutions durables. Selon des analyses de données climatiques, la température du globe a augmenté de 1,1°C en surface. Un chiffre risible pour certains mais qui a pourtant un véritable impact sur l’écosystème :

  • Les températures observées n’ont fait qu’augmenter depuis 1850
  • La hausse du niveau de la mer est plus rapide depuis 1900 que depuis 3000 ans 
  • Les océans se sont réchauffés plus rapidement au XXe siècle que depuis 11 000 ans
  • La concentration en CO2 dans l’atmosphère a atteint son record depuis 2 millions d’années

Ces augmentations sont dues principalement par les foyers les plus riches, le rapport estime que 10 % des ménages contribuent à 35-45% des émissions de gaz à effet de serre. Cette estimation comprenant le niveau de richesse mondiale, les foyers français sont en grande partie compris dans ces 10 %.

À court terme, le réchauffement de la planète va se poursuivre et devrait atteindre 1,5°C, au plus tard, au début des années 2030. Afin de prédire l’augmentation après 2030, le GIEC a modélisé plusieurs scénarios. Ces prédictions de données dépendront de nos émissions de gaz à effet de serre dans les années à venir. Si ces dernières sont faibles, il sera possible de limiter le réchauffement sous 2°C, voire 1,5°C. En revanche, les politiques actuellement en œuvre nous mènent à un réchauffement de 3,2°C en 2100. Cela signifierait un monde invivable dans de nombreuses régions et pour beaucoup d’espèces.

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Quelles sont les solutions possibles ?

À l’heure actuelle, nous disposons de suffisamment de connaissances, d’outils et de moyens pour changer la donne. Les gouvernements jouent un rôle crucial, car se sont à eux d’imposer des lois en faveur du climat. Du côté des entreprises, ces dernières doivent engager une véritable transformation de leur consommation et de leurs habitudes.

Pour l’instant, les investissements dans les énergies fossiles sont plus importants que ceux dans les énergies vertes. Les sociétés doivent se tourner vers des processus durables et économes. C’est déjà le cas de certaines d’entre elles qui choisissent d’emprunter la voie du numérique et de la data science. Les performances des analyses de données, de stockage, de sécurité et des intelligences artificielles ne sont plus à prouver, mais elles sont également vectrices de durabilité et d’économies. En optimisant le temps et l’énergie consommée, ces solutions ont prouvé qu’elles étaient plus performantes que des solutions industrielles. C’est pourquoi les entreprises novatrices et compétitrices cherchent à recruter ou former leurs employés à cette nouvelle science porteuse d’espoir.

Le monde change et c’est à nous de décider comment l’entretenir. Si certaines personnes en ont compris l’intérêt, des changements sont pourtant nécessaires. Pour ça, de plus en plus d’entreprises se tournent vers la data science dans le but de réduire leurs émissions et les prévisions de recrutement pour 2023 le prouvent. Alors qu’attendez-vous ? Si cet article vous a plu, et si vous envisagez une carrière dans la Data Science, n’hésitez pas à découvrir nos articles ou nos offres de formations sur DataScientest.

Source : ecologie.gouv.fr

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