Depuis 1964, les scientifiques explorent la planète rouge dans l’espoir de découvrir tous ses secrets. Dénichant de nouvelles informations tous les jours, une question se pose unanimement, y a-t-il de la vie sur Mars ? Souhaitant répondre à cette question, l’institut SETI a mis au point une méthode de recherche révolutionnaire mêlant des données terrestres et l’intelligence artificielle.
En quoi consiste cette méthode ?
Dans un article l’institut SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) développe sa nouvelle méthode de recherche extraterrestre. Pour ce faire, l’équipe du chercheur Kim Warren-Rhodes a cartographié la présence de vie cachée dans le désert chilien d’Atacama et l’Altiplano.
Une fois cette base de données complétées, les scientifiques l’ont utilisé pour entraîner une intelligence artificielle de machine learning. Ainsi le modèle a appris à reconnaître les schémas et les règles associées à l’apparition de la vie. Via cet entraînement, le système est maintenant capable d’appliquer ces mêmes principes sur d’autres données auxquelles il n’a pas été entraîné.
La prochaine étape de ce projet est l’utilisation de leur modèle sur des données marsiennes.
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Quel sera l’utilité de cet algorithme ?
L’équipe de scientifique a choisi la zone de Salar de Pajonales, zone entre le désert chilien et l’Altiplano, pour représenter artificiellement Mars. Lors des tests sur les données terrestres, l’IA entraîné de Rhodes à su localiser et détecter des biosignatures avec 87% de précision. Le chercheur en chef indique que ce taux monte à 97% lorsque l’on réduit la taille des zones de recherches.
L’objectif derrière ce projet est d’inspirer d’autres équipes d’astrobiologie à adapter leur modèle pour créer de nouveaux algorithmes de guidage sur Mars. Ces systèmes pourront alors établir des feuilles de route et guider les rovers vers les endroits susceptibles d’abriter la vie plutôt que d’explorer au hasard.
A terme, des algorithmes et IA similaires pourront étudier la vie dans de nombreux types d’environnements différents. Cette nouvelle génération de technologie permettra aux scientifiques de mieux étudier les espèces qui peuplent notre planète comme le satellite Gazelle qui étudie et protège nos océans. Mais également de partir à la recherche de nouvelles formes de vie sur d’autres planètes. C’est pourquoi, si cet article vous a plu, et si vous envisagez une carrière dans la Data Science, n’hésitez pas à découvrir nos articles ou nos offres de formations sur DataScientest.
Source : seti.org
