Les logiciels quantiques formeront la prochaine génération d’ordinateurs. Dotées d’une puissance de calculs impressionnante, ces configurations peuvent résoudre des problèmes en un temps record. Cependant, ces derniers peinent à produire des résultats utiles car les bits perdent leur état quantique avant la résolution finale. Dans le but de leur permettre de conserver cet état plus longtemps, Google a réussi à réduire la marge d’erreur de ces ordinateurs, créant alors une nouvelle génération d’ordinateurs quantiques.
Quel est le problème actuel des ordinateurs quantiques ?
L’un des principaux défis de l’informatique quantique est la difficulté de produire des résultats fiables et utiles en raison de la fragilité des qubits. Ces derniers ne conservent leurs états quantiques que pendant une fraction de seconde. Cela entraîne la perte d’informations importantes avant que les calculs ne soient terminés. L’utilisation des actuelles des machines quantiques est donc difficile voire impossible.
Pour y remédier, les start-ups quantiques ont tenté de trouver des moyens de reprogrammer ces machines sujettes aux erreurs. Toutefois, cela n’a conduit qu’à des améliorations minimes par rapport aux ordinateurs traditionnels.
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Quelle est la solution de Google ?
Des recherches publiées dans la revue Nature ont montré que Google a réussi à réduire de 4% le taux d’erreur de calcul sur des ordinateurs quantiques plus grands. C’est la première fois que l’augmentation de la taille ne provoque pas une augmentation proportionnelle au taux d’erreur.
Cette avancée dans la correction des erreurs est le résultat des améliorations apportées par Google à tous les composants de son ordinateur. On retrouve dans la liste une hausse de la qualité de ses qubits, un logiciel de contrôle plus performant et un meilleur équipement cryogénique capable de refroidir la machine à un niveau proche du zéro absolu.
La véritable avancée des chercheurs de Google reste la répartition des informations traitées dans un ordinateur quantique sur plusieurs qubits. Ceci permet au système de conserver suffisamment d’informations pour effectuer un calcul, même si certains qubits sortent de leur état quantique. Google a ainsi pu franchir un « seuil de rentabilité », où de nouvelles améliorations pourraient conduire à des gains de performance réguliers. Cette étape ouvre la voie vers le premier ordinateur quantique utilisable.
En plus de permettre de créer une nouvelle génération d’ordinateurs, les calculs quantiques sont une étape d’amélioration importante pour la Data Science. Grâce à une rapidité d’exécution phénoménale, de nouvelles générations d’intelligences artificielles pourraient voir le jour. On les appelle les algorithmes de machine learning quantiques.
L’appropriation de la technologie quantique permettra une avancée fulgurante dans le monde informatique. C’est pourquoi des entreprises comme NVIDIA et Microsoft s’associent pour créer des superordinateurs quantiques. Dans tous les cas, si cet article vous a plu, et si la Data Science vous intéresse ou si vous envisagez une carrière dedans, n’hésitez pas à découvrir nos offres de formations et nos autres articles sur DataScientest.
Source : archive.ph