Depuis plusieurs années, les gouvernements et les organisations de protection de l’environnement travaillent ensemble contre la pêche illicite, non réglementée et non déclarée (INN). Récemment, une étude de Global Fishing Watch, un site fournissant une vue globale au monde des activités de pêche commerciale, a montré que de nombreux navires changeaient de pavillons et d’identités pour pratiquer une pêche illégale en haute-mer.
Comment s’organise cette pêche illégale ?
Une étude récente de la plateforme de transparence des navires, Global Fishing Watch, a révélé que près de 20 % des navires de pêche opérant en haute mer étaient probablement non réglementés ou non autorisés. De plus, la plupart de ces activités illégales sont concentrées dans le sud-ouest de l’océan Atlantique et l’ouest de l’océan Indien. À savoir que les chercheurs ont également constaté que de nombreux navires changent fréquemment d’identité dans des ports d’Afrique de l’Ouest, d’Asie de l’Est ou encore en Europe de l’Est.
La pêche illégale, non réglementée et non déclarée (INN) est une menace pour les stocks de poissons. Selon une étude de 2009, elle entraîne des pertes annuelles pouvant atteindre 23,5 milliards de dollars. En plus de cela, les navires illégaux peuvent utiliser des méthodes de pêche destructrices, telles que les filets maillants, qui capturent non seulement les espèces cibles, mais aussi les espèces non-cibles, comme les tortues de mer, les dauphins et les oiseaux. Sans surprise, la pêche illégale entraîne une surexploitation des stocks de poissons, menaçant la survie des espèces et l’équilibre des écosystèmes marins.
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Comment contrer cette activité ?
Pour contrer cette activité, l’Organisation maritime internationale (OMI) a mis en place un système de numéro d’identification des navires, mais il n’est pas utilisé par tous les États. Cependant, les navires sont généralement tenus d’utiliser leur système d’aide à la navigation par satellite (AIS) en mer pour des raisons de sécurité, mais les registres montrent que les interruptions de transmission sont fréquentes.
De leur côté, les experts indiquent qu’il est difficile de suivre l’INN en raison de l’absence d’une base de données centralisée regroupant les informations relatives au suivi et à l’identification des navires. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé une initiative appelée Registre mondial des navires de pêche, des navires de transport frigorifique et des navires d’approvisionnement pour créer une telle base de données, mais elle est encore en développement.
La pêche illégale en haute mer est un problème qui menace les stocks de poissons et les écosystèmes marins. Mais, de nombreux projets de Data Science cherche à réguler le manque d’informations et d’outils pour contrôler ces écarts, c’est notamment le cas d’une IA qui a réussi à cartographier les arbres du monde entier. Aussi, on peut parler du géant de l’assurance Covéa qui utilise des outils de Big Data pour se prémunir des incidents climatiques. C’est pourquoi, si cet article vous a plu, et si vous envisagez une carrière dans la Data Science, n’hésitez pas à découvrir nos offres de formations sur DataScientest.
Source : news.mongabay.com
