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Oracle RAC (Real Applications Clusters) : Qu’est-ce que c’est ? Comment ça fonctionne ?

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Oracle RAC est une technologie conçue pour assurer la continuité des services, même lorsque les infrastructures flanchent. Découvrez son fonctionnement, ses avantages, et pourquoi elle reste l’une des solutions les plus fiables du marché pour les systèmes critiques !

Zéro interruption. C’est la promesse que toute entreprise rêverait de tenir, surtout quand ses données pilotent l’activité en temps réel. Mais entre les pannes réseau, les crashs serveur ou les pics de charge, la réalité est souvent moins idéale. 

Fort heureusement, dès 2001, Oracle a dégainé un atout technologique de poids : RAC, pour Real Applications ClustersUn système de base de données distribué pensé pour encaisser les chocs, répartir intelligemment la charge, et garantir une disponibilité quasi permanente

Oracle RAC, c’est quoi exactement ?

Plutôt que de faire tourner la base de données Oracle Database sur un seul serveur (ce qu’on appelle une instance Oracle), RAC permet de la faire vivre simultanément sur plusieurs serveurs physiques connectés à un stockage commun.

Chaque serveur du cluster exécute sa propre instance Oracle, mais toutes accèdent à la même base de données. Ainsi, si un serveur tombe, les autres prennent le relais sans interruption de service. Et mieux encore : la charge de travail peut être répartie dynamiquement entre les serveurs, ce qui booste les performances globales. 

Une base de données unique peut donc être transformée par Oracle RAC en un système distribué, tolérant aux pannes, et hautement scalable. Le tout, sans que l’utilisateur final voit la différence. 

Comment ça marche ? Les coulisses techniques

Le secret de cette mécanique bien huilée, c’est l’architecture en grappe (cluster) : plusieurs serveurs, appelés nœuds, font tourner chacun une instance Oracle, mais tous accèdent au même stockage partagé, là où résident les données. 

Pour garantir la cohérence des données entre ces instances, RAC utilise une technologie appelée Cache Fusion. Plutôt que d’écrire en permanence sur le disque, les nœuds échangent directement les blocs de données en mémoire via une interconnexion ultrarapide

Ceci permet des performances dignes d’un système centralisé, mais avec la résilience d’un système distribué. À celà s’ajoute un gestionnaire de cluster (Oracle Clusterware) qui orchestre le tout, de la détection de pannes au redémarrage automatique d’une instance. 

L’ensemble forme une infrastructure capable d’absorber toutes les pannes sans trembler. En cas de défaillance d’un serveur, les autres continuent de faire tourner la base sans perdre de données ni interrompre les transactions. 

Les vrais bénéfices d’Oracle RAC

Le premier atout de RAC est sa haute disponibilité. Si un serveur tombe, il n’y a aucun impact pour l’utilisateur. Les autres nœuds du cluster reprennent immédiatement la charge. Pour les secteurs sensibles (finance, santé, e-commerce…), c’est un gage de tranquillité.  

Deuxième avantage : la scalabilité horizontale. Besoin de plus de puissance ? Il suffit d’ajouter un nœud au cluster. Nul besoin d’arrêter la base, ni de migrer. L’élasticité est nativeUn troisième point fort est la répartition dynamique des requêtes. Le cluster est capable de répartir les sessions, les connexions et les charges entre les différentes instances, en fonction des ressources disponibles. 

Ceci assure une fluidité continue, même en pic de charge. Et soulignons que RAC permet aussi de centraliser la gestion tout en profitant d’une architecture distribuée. C’est une rareté dans le monde des bases critiques, où la complexité est souvent le prix à payer pour la robustesse. Ce triple combo entre tolérance aux pannes, performance optimisée et évolutivité en douceur font de RAC une véritable référence !

Les cas d’usage où RAC brille vraiment

C’est là où le moindre temps d’arrêt coûte cher, financièrement, juridiquement, voire humainement, que Oracle RAC s’impose le mieux. Prenons l’exemple d’une banque. Une base Oracle hébergeant les transactions clients ne peut tout simplement pas tomber en panne. 

Un cluster RAC permet d’assurer la continuité de service, même si un serveur rend l’âme en pleine journée boursière. Même logique dans les télécoms. La facturation, les appels, les accès aux données clients sont traités en temps réel.

Une défaillance de base rend les services inutilisables, les clients sont mécontents et la réputation est entamée. Avec la solution d’Oracle, les appels continuent de passer. Dans le secteur hospitalier, RAC peut soutenir les applications critiques de gestion des dossiers médicaux. Chaque nœud du cluster est une assurance de plus contre l’interruption de l’accès aux données vitales. 

Concernant le e-commerce, c’est une question de chiffre d’affaires. Pendant le Black Friday, une latence d’une seconde peut faire chuter les conversions.Or, RAC permet d’absorber des pics massifs de trafic, sans ralentissement ni plantage. C’est pourquoi il s’agit d’un excellent choix dès qu’on parle de disponibilité en continu, de scalabilité et de fiabilité absolue.

Limites, contraintes… et alternatives

Malgré toutes ses qualités, Oracle RAC n’est pas pour tout le monde. Le premier frein évident est le coûtEntre les licences Oracle Enterprise Edition, l’option RAC, les serveurs, le stockage partagé et l’expertise nécessaire… l’addition peut grimper très vite.

Ce n’est pas un système « plug and play », mais une infrastructure d’élite, qui suppose un investissement à la hauteur de ses promesses. La deuxième contrainte est la complexité opérationnelle. Configurer, maintenir et dépanner un environnement RAC demande des compétences pointues.

C’est un écosystème exigeant, qui nécessite souvent une équipe DBA dédiée. La troisième limite est que tout ne se scale pas bien avec RAC. Certaines applications, mal conçues ou très monolithiques, ne profiteront pas vraiment des bénéfices du clustering. Il faut que l’architecture applicative soit pensée pour exploiter cette répartition. 

Pour ceux qui cherchent une alternative plus simple (ou moins chère), Oracle propose Data Guard pour la reprise après sinistre, ou GoldenGate pour la réplication. Dans le Cloud, des services comme Oracle Autonomous Database offrent une disponibilité élevée sans avoir à gérer le cluster soi-même.

Oracle RAC dans le cloud, ça donne quoi ?

Longtemps réservé aux Data Centers sur site, Oracle RAC a fini par faire le grand saut vers le Cloud. Mais pas n’importe lequel : Oracle Cloud Infrastructure est aujourd’hui le seul environnement Cloud officiellement supporté pour RAC, en production réelle. 

Ceci permet de déployer un cluster RAC complet sur des machines virtuelles ou bare metal dans OCI, avec un stockage partagé via Oracle Cloud Block Volumes ou Exadata Cloud ServiceEt contrairement aux idées reçues, ce n’est pas une version édulcorée : on retrouve toutes les fonctionnalités critiques de RAC : haute disponibilité, Cache Fusion, interconnect rapide… mais avec une flexibilité et une élasticité cloud-native. 

L’avantage numéro un est qu’il n’y a plus besoin de gérer le hardware. Oracle s’en charge. Quelques clics suffisent pour ajouter un nœud au cluster. En revanche, impossible d’installer un Oracle RAC pleinement supporté par Azure, AWS ou GCP. Ces plateformes proposent des alternatives, comme la réplication multi-AZ ou des bases managées, mais elles ne remplacent par RAC pour des workloads très exigeants. 

Notons également qu’Oracle pousse désormais des offres Autonomous Database et Exadata Cloud@Customer, qui intègrent des mécanismes de haute disponibilité… sans forcément passer par RAC. Ceci ouvre la porte à de nouveaux modèles hybrides : un cœur Oracle RAC sur OCI, connecté à des services managés ou sur site via FastConnect.

Conclusion : Oracle RAC, entre tolérance aux pannes et promesse de continuité

Chaque minute d’indisponibilité peut coûter des milliers d’euros. Face à ce danger, Oracle RAC se présente comme une solution robuste, performante et résilienteQue ce soit pour sécuriser des transactions bancaires, soutenir des applications médicales vitales ou encaisser les pics d’un site e-commerce, il permet de relever le défi de la continuité métier sans compromis sur la performance.

Toutefois, déployer une telle technologie demande plus que des connaissances de base : il faut maîtriser l’écosystème Oracle, comprendre les logiques cloud, et savoir traduire les besoins métiers en solutions concrètes. 

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Grâce à une approche orientée projet, vous apprendrez à déployer des solutions Oracle Cloud, à paramétrer des modules financiers et à gérer des architectures critiques en environnement Cloud. Le tout, en format BootCamp, alternance ou Formation Continue, avec certification officielle Oracle à la clé. 

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Vous savez tout sur Oracle RAC. Pour plus d’informations sur le même sujet, découvrez notre dossier complet sur Oracle Database et notre dossier dédié aux différentes certifications Oracle !

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