L’IA augmente les émissions carbones, la polémique de trop ?

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L’intelligence artificielle (IA) est en plein essor et transforme de nombreux secteurs. Cependant, cette croissance rapide a un coût environnemental considérable. Les géants de la tech tels que Google, Microsoft et Amazon sont confrontés à une augmentation significative de leurs émissions de carbone en raison de la demande croissante en puissance informatique.

Quel est le problème des IA ?

Le développement de l’intelligence artificielle nécessite une immense quantité d’énergie. Les centres de données, qui sont l’épine dorsale des services en ligne et des outils d’IA générative comme ChatGPT, consomment des quantités astronomiques d’électricité. Google, par exemple, a rapporté une augmentation de 48 % de ses émissions de CO2 entre 2019 et 2023, atteignant 14,3 millions de tonnes en 2023. Cette hausse est due à la consommation accrue de ses nouveaux centres de données, nécessaire au fonctionnement de ses modèles d’IA tel que Gemini.

Microsoft et Amazon sont confrontés à des défis similaires. L’augmentation de la puissance informatique nécessaire pour les services cloud et les outils d’IA a entraîné une augmentation respective de 29 % et de 13 % de leurs émissions de carbone. Les besoins en refroidissement des serveurs et l’infrastructure nécessaire à ces technologies accentuent encore plus ce problème.

Comment y remédier ?

Pour atténuer l’impact environnemental de l’IA, les entreprises tech mettent en œuvre plusieurs stratégies. D’abord, elles investissent massivement dans les énergies renouvelables. Google, par exemple, s’est engagé à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2030. Microsoft vise un bilan carbone négatif pour la même année. Amazon prévoit la neutralité carbone d’ici 2040.

En outre, des efforts sont faits pour améliorer l’efficacité énergétique des centres de données. L’utilisation de systèmes de refroidissement plus efficaces et la modernisation des infrastructures existantes sont des mesures essentielles. Par ailleurs, l’optimisation des algorithmes d’IA pour réduire leur consommation énergétique est un autre axe de développement crucial.

Des solutions sont-elles envisagées ?

Oui, plusieurs solutions sont déjà envisagées et en cours de déploiement. Les entreprises comme Google et Microsoft travaillent sur des technologies de stockage du CO2 pour compenser leurs émissions. De plus, des initiatives pour recycler l’eau utilisée pour refroidir les serveurs sont mises en place. Google, par exemple, finance la restauration de bassins et la gestion de l’irrigation pour compenser l’eau utilisée.

Cependant, des défis subsistent. Les experts soulignent que les technologies numériques ne contribuent à la décarbonation que si elles sont correctement gouvernées. Une utilisation prudente et réfléchie de l’IA est essentielle pour éviter des impacts environnementaux négatifs. Anne-Laure Ligozat, professeure à l’Ecole nationale supérieure d’informatique pour l’industrie et l’entreprise (Ensiie), insiste sur l’importance de démontrer que tout nouveau produit technologique n’a pas un impact négatif sur le climat avant son lancement.

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Source : google.com

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