Formation Growth Hacking : par où commencer ?

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Obtenir une croissance rapide. Tel est l’objectif de nombreuses entreprises. Pour cela, elles peuvent utiliser le growth hacking.

Autrement dit, des techniques marketing innovantes basées sur le test and learn. Mais pour mettre en place une telle stratégie, encore faut-il en maîtriser tous les contours. C’est justement l’objectif d’une formation en growth hacking. Focus.

C’est quoi le growth hacking ?

Utiliser les compétences de pirates informatiques à l’univers du marketing, c’est ça le growth hacking. Concrètement, il s’agit de permettre à une marque de développer une croissance exponentielle (à la fois en termes de chiffre d’affaires et de rapidité).

Le concept a été créé par Sean Ellis dans son livre Hacking Growth en 2017. Pour développer cette idée, il commence par analyser le marketing traditionnel. Manquant cruellement d’indicateurs de mesure, celui-ci n’est pas forcément pertinent pour de nombreuses organisations (en particulier les entreprises de la Silicon Valley qui ont une culture tech ultra développée). C’est à cet instant qu’intervient le growth hacking. L’idée est alors de mesurer l’impact des différentes actions marketing sur les objectifs business de l’entreprise grâce à une série d’expériences (que l’on appelle les hacks). C’est une véritable culture de l’expérimentation qui se développe pour stimuler la croissance d’une entreprise. 

Mais pour maîtriser tous ces hacks, mieux vaut suivre une formation en growth hacking.

À quoi sert une formation en growth hacking ?

L’objectif d’une formation en growth hacking est d’aider les entrepreneurs (ou futurs consultants/salariés) à accélérer la croissance d’un business. Cette formation vous permet alors d’acquérir et de maîtriser un certain nombre de hard skills. À savoir : 

  • La capture data : pour réaliser des expérimentations marketing, les growth hackers doivent utiliser toutes les données à leur disposition (CRM, web tracking, web scraping, réseaux sociaux…). 
  • L’analytics : c’est la pierre angulaire du growth hacking. Après avoir collecté toutes les informations disponibles, ils doivent aussi être capables de les analyser pour ajuster la stratégie en place. 
  • Les plateformes de publicités digitales : comme Google Ads, Facebook Ads, LinkedIn, Display, etc. C’est ici que l’expert en growth hacking réalise une grande partie de ces expériences. 
  • Les autres canaux d’acquisition client : comme le SEO (search engine optimisation) ou le SMO (social media optimisation).
  • Les tests A/B : il s’agit de tester toutes les actions mises en place, de les mesurer et d’implémenter des ajustements si nécessaires, jusqu’à ce que vous trouviez les leviers de développement les plus pertinents. C’est le principe même du growth hacking.
  • La connaissance client et produit : le growth hacker doit être capable de faire le lien entre le produit et le client pour mieux le vendre. Là encore, l’exploitation des données est indispensable pour acquérir cette connaissance.
  • Les capacités rédactionnelles : pour rédiger ses campagnes, ses landing pages, ses articles de blogs…Cette partie peut toutefois être déléguée à des tiers.
  • Les tunnels de conversion : pour améliorer ses ventes, le growth hacker doit savoir créer et optimiser son tunnel de conversion.

Au-delà de toutes ces compétences techniques, le growth hacking repose également sur un état d’esprit, une culture marketing. Notamment l’agilité pour pouvoir apporter des modifications rapidement. 

L’idée de la formation de growth hacking est donc d’aider les étudiants à maîtriser les hard et les softs skills.

Qu’est-ce qu’une bonne formation en growth hacking ?

Exploser la croissance de son business en un temps record, telle est la promesse du growth hacking. Et s’il existe une multitude de techniques qui permettent effectivement d’accroître ses performances de manière exponentielle, force est de constater qu’une telle promesse attire aussi de nombreux charlatans. Notamment des pseudo-formateurs aux compétences limitées. 

Alors pour éviter de tomber dans le piège des formations sans réelle valeur ajoutée, mieux vaut bien choisir son organisme de formation en growth hacking. Voici quelques conseils : 

  • La formation est-elle 100 % théorique ou allie-t-elle théorie et pratique ? En cherchant bien, vous pourrez trouver toute la théorie que vous souhaitez sur internet. Mais pour vous améliorer vraiment, mieux vaut une formation qui vous propose des cas pratiques avec des retours des enseignants. 
  • La formation est-elle reconnue par l’État ? Pour éviter de tomber sur des pseudo-experts, privilégiez les formations reconnues. 
  • Quels sont les avis des anciens élèves ? En naviguant sur le site web de l’organisme de formation, vérifiez les témoignages des anciens élèves. Notamment leur évolution depuis la fin de la formation. 
  • Quelles sont les compétences enseignées ? Si le growth hacking fonctionne, c’est parce qu’il repose sur une série de méthodes relativement techniques (voire même scientifiques). Et oui, le growth hacking se base sur des expériences marketing efficaces qui ont été testées et approuvées. Il ne s’agit donc pas seulement d’apprendre les stratégies de marketing digital, mais tous les outils qui les entourent, comme l’automatisation, l’analytics, l’A/B Testing
  • Quel format est proposé ? Nous vous conseillons de sélectionner une formation en growth hacking qui s’adapte à votre personnalité et vos contraintes. Selon vos préférences, vous pouvez choisir entre des cours en ligne ou en présentiel, intensifs ou non, en groupe ou en individuel.

Quels sont les débouchés après une formation en growth hacking ?

Les formations de growth hacking s’adressent aussi bien aux entrepreneurs qui souhaitent développer leur marque, qu’aux (futurs) salariés qui souhaitent développer leurs compétences. 

Dans ce dernier cas, vous pouvez alors occuper différents postes au sein de l’organisation. Par exemple : 

  • Growth hacker : vous serez alors chargé de mettre en place tous les hacks visant à développer la croissance. Il s’agit d’un poste très polyvalent qui vous permet de mobiliser toutes les compétences acquises au cours de la formation. 
  • Traffic manager : ici, vous vous concentrez sur l’acquisition de trafic. Mais pour cela, vous pouvez utiliser la méthode du growth hacking. À savoir, les tests et leur mesure.
  • Data analyst : pour réussir la croissance rapide de l’entreprise, les données sont une ressource précieuse. On parle d’ailleurs d’or du 21ème siècle. Celui qui sait exploiter et analyser toutes les informations disponibles favorise ainsi le développement de l’entreprise.

Ce qu’il faut retenir

  • Le growth hacking repose sur plusieurs expérimentations marketing pour accroître sa croissance rapidement. 
  • Si la promesse est de taille, encore faut-il maîtriser toutes les compétences techniques indispensables au growth hacking, telles que les tests AB, les canaux de conversion, et bien sûr l’analyse de données. 
  • La formation en growth hacking doit donc vous enseigner toutes ces hard skills, mais aussi une série de soft skills impliquant l’agilité, la curiosité ou encore la rigueur.
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