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No Code Jobs : faites carrière dans la tech… sans apprendre à coder

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Illustration d'une personne utilisant des outils no-code pour créer des applications et visualiser des données.

Les No Code jobs, c’est le nom qu’on donne à ces nouveaux métiers du numérique qui permettent de créer des applications, automatiser des tâches ou structurer des produits, sans écrire de code. Découvrez les professions de cette nouvelle génération, les compétences à acquérir, les salaires à espérer… et les formations pour se lancer ! 

Autrefois réservée aux développeurs chevronnés, la création d’applications ou d’outils numériques s’ouvre aujourd’hui à un tout nouveau profil : les professionnels no-code

Grâce à des plateformes comme Bubble, Webflow, Airtable ou Make, il est désormais possible de concevoir des produits digitaux complets sans jamais écrire de code. Mais cette révolution technologique s’accompagne d’un bouleversement sur le marché du travail : une nouvelle génération de métiers voit le jour, à la croisée du produit, de l’automatisation et de la logique métier.

Et n’allez pas croire qu’on parle d’un phénomène de niche : 70 % des nouvelles applications d’entreprise en 2025 sont développées via du no-code ou low-code, selon une étude de Gartner ! Alors, quels sont ces nouveaux métiers et comment se former pour pouvoir les exercer ? On vous dit tout ! 

Le no code : un écosystème de compétences

Pendant longtemps, créer une application ou automatiser un process métier exigeait des compétences en développement, en base de données, en infrastructure… et souvent un budget conséquent. Aujourd’hui, des outils comme Glide, Notion, Softr ou Zapier permettent de le faire en quelques clics, parfois en une journée. Le no-code, c’est la promesse d’une accessibilité totale. Mais attention : c’est aussi la naissance d’un véritable écosystème de compétences hybrides.

Le marché des plateformes no-code croît de 28 à 32 % par an, et pourrait atteindre plus de 35 milliards de dollars en 2025. À horizon 2030, le segment no/low-code pourrait représenter près de 190 milliards de dollars. Comment comprendre ce phénomène ? L’explication est très simple. Les entreprises n’ont pas assez de développeurs pour répondre à leurs besoins. Le no-code ne remplace pas le code, mais il l’étend. Il permet à d’autres profils (marketeurs, chefs de projet, analystes, freelances) de devenir eux aussi des bâtisseurs.

Désormais, une nouvelle génération de métiers émerge, bien au-delà du simple « bricoleur digital ». Ce sont ces nouvelles professions que l’on va maintenant décrypter.

Personne travaillant sur un ordinateur portable, illustrant un environnement de travail sans code avec des graphiques et des outils de développement visuel.

Qu’est‑ce qu’un « no-code job » ?

Un « no-code job », ce n’est pas juste quelqu’un qui utilise Bubble ou Zapier à la pause café. C’est un poste structuré, souvent stratégique, qui consiste à créer, automatiser ou optimiser des processus numériques sans écrire de code. Le plus souvent, ces rôles reposent sur la maîtrise d’outils comme Make, Airtable, Glide ou Webflow, mais aussi sur une compréhension fine du besoin métier. Il faut savoir automatiser un CRM, construire un tunnel d’onboarding, relier des API. Ce type d’emploi exige aussi une capacité à livrer des solutions concrètes, rapidement, sans dépendre d’un département technique.

Ce sont des rôles qui reposent sur une approche rigoureuse de la construction logicielle. On ne code pas, certes, mais on structure une base de données, on conçoit des interfaces, on optimise des workflows. On parle donc de métier à part entière, pas de rôle secondaire. On est dans l’exécution technique autant que dans la résolution de problèmes métiers. Et ce qui distingue un bon profil no-code ? Ce n’est pas le nombre d’outils maîtrisés, mais la capacité à penser produit, à comprendre les objectifs business, et à livrer vite.

Les métiers les plus demandés dans le no-code

Tout un panorama de métiers est apparu, et on les retrouve aussi bien en startup qu’en entreprise établie. 

Le No-Code Developer / Product Builder construit des applications avec Bubble, Softr, Adalo ou Glide. Sa mission : développer un produit fonctionnel sans développeur, en partant d’un besoin métier. C’est parfait pour lancer un MVP ou un outil interne. Par exemple, un Produit Builder peut livrer un portail client en 5 jours avec Airtable + Soft + Make. 

De son côté, l’Automation Specialist connecte les outils comme Zapier, Make et n8n entre eux pour fluidifier les process internes. Il automatise ce que d’autres font à la main, et libère un temps précieux. Par exemple, il peut automatiser le traitement d’une commande e‑commerce entre Stripe, Notion, Slack et Google Sheets.

Les Ops No-Code et intégrateurs sont proches des profils « revops ». Ils construisent des systèmes de pilotage interne, souvent en assemblant Airtable, Notion, dashboards personnalisés et flux de données.

N’oublions pas les consultants et les formateurs no-code qui accompagnent les équipes, structurent la stack no-code d’une PME, ou forment les collaborateurs à devenir autonomes.

Professionnel travaillant sur un ordinateur portable pour des emplois sans code, visualisant des graphiques et des analyses de données.

Quelles compétences pour décrocher un job no-code ?

Travailler dans le no-code ne veut pas dire tout simplifier. Ça veut dire maîtriser une nouvelle forme de technicité, sans syntaxe, mais avec rigueur. Le premier réflexe à avoir : ne pas confondre outil et compétence. Connaître Zapier ne suffit pas. Ce qui fait un bon profil no-code, c’est une compréhension transverse de trois grandes dimensions. 

D’abord, la logique métier. Un no-codeur doit comprendre les enjeux de son entreprise ou de son client. Automatiser une newsletter, c’est facile. L’aligner sur les KPI business est une autre paire de manches. Anticiper les besoins, structurer les données, choisir la bonne architecture : voilà la vraie valeur ajoutée.

Ensuite, la culture produit et le sens de l’UX. Le no-codeur est souvent celui ou celle qui construit le front (Webflow, Glide, Softr). Il faut donc penser utilisateur final. Comprendre la logique de navigation, la progressivité des actions, la lisibilité des interfaces. 

Bien sûr, il faut aussi savoir orchestrer les outils eux-mêmes. Créer un webhook, transformer un JSON, stocker les données dans une base structurée : c’est là que les compétences font toute la différence. 

Qui recrute des profils no-code ?

Les profils no-code sont loin d’être cantonnés aux startups hype. Il sont aujourd’hui recherchés dans tous les types d’organisation. Et pour cause : ils délivrent vite, testent à moindre coût, et rendent les équipes plus autonomes.

Les startups en lancement ou en pivot ont peu de temps, peu de développeurs, mais beaucoup de besoins. Le no-code est leur arme secrète pour sortir un produit sans cramer leur runway. Selon Adalo, 72 % des startups créées en 2024 ont utilisé du no-code ou low-code dès leur phase de démarrage !

De même, les agences digitales cherchent des profils agiles, capables de livrer vite des solutions personnalisées. Le no-code permet d’industrialiser des process sur-mesure : dashboards clients, automatisations CRM, formulaires intelligents…

Même les mastodontes s’y mettent. Dans les grandes entreprises, les équipes opérationnelles (RH, finance, logistique…) ont besoin de solutions métier ultra ciblées, souvent négligées par l’IT centralisé. Le no-code devient donc un outil de contournement légitime. En interne, on voit apparaître des « citizen developers » : des collaborateurs métiers formés à construire leurs propres outils.

En parallèle, avec un laptop, quelques outils bien maîtrisés et une bonne compréhension du besoin client, on peut aujourd’hui gagner sa vie à plein temps comme no-codeur freelance. Créer un MVP pour une startup, automatiser un système de leads pour une TPE, refondre un back-office Airtable… Les missions sont variées, rémunératrices (souvent plus de 300€ par jour) et de plus en plus fréquentes sur des plateformes comme Malt ou Upwork.

Un développeur sans code travaillant sur une tablette, avec des graphiques et des données à l'arrière-plan.

Combien gagne-t-on dans un métier no-code ?

C’est la question que tout le monde se pose, surtout quand on envisage une reconversion rapide ou une montée en compétences ciblée. Alors… combien ça paie ?

En France, un profil no-code salarié en entreprise gagne en moyenne 30 000 à 38 000 € brut/an en tant que débutant. Après 2 ou 3 ans d’expérience, il peut toucher 40 000 à 50 000 €. Un senior ou un profil hybride (tech + produit) : jusqu’à 60 000 € et plus selon les missions. À titre de comparaison, ces niveaux sont proches de certains développeurs juniors, mais avec une montée en autonomie plus rapide.

En freelance, sur des plateformes comme Malt, les no-code makers affichent 250 à 350 €/jour pour les profils intermédiaires. La rémunération peut monter jusqu’à 500 €/jour pour les spécialistes (ex. : automatisation complexe via Make + back Airtable + front Softr). Le ROI pour les clients étant excellent, les missions sont de plus en plus valorisées. Selon une étude d’Adalo, le retour sur investissement d’un projet no-code est en moyenne de 362 %, avec un amortissement en moins d’un an dans 92 % des cas.

Et à l’international ? Aux États-Unis, les No-Code Developers dépassent souvent les 70 000 à 90 000 $/an, et les consultants spécialisés montent à plus de 100k. Le message est clair : le no-code est un turbo pour votre carrière, surtout si vous savez l’associer à une expertise produit ou métier.

Se former aux no-code jobs : par où commencer ?

Bonne nouvelle : pas besoin de refaire cinq ans d’études. Pour se lancer, il suffit d’un bon plan d’apprentissage, orienté projet + outils + logique.

Il existe des plateformes spécialisées, comme Nocode.tech et ses parcours guidés. Contournement.io pour les francophones, Makerpad ou encore Zapier University et Bubble Academy qui proposent des formations officielles pour leurs outils. Toutes mettent l’accent sur la pratique en conditions réelles : créer un CRM interne, un système de ticketing, un front client automatisé…

Néanmoins, la meilleure solution est d’opter pour un bootcamp intensif certifiant comme ceux que propose DataScientest. Vous serez capable de livrer un projet professionnel dès la fin du cursus, avec un portfolio solide. En parallèle, rien ne remplace la pratique. Construire un outil pour un ami, automatiser une tâche perso, créer un petit SaaS : c’est comme ça qu’on apprend vite.

ersonne travaillant sur un projet de développement no-code, interagissant avec un écran d'ordinateur montrant des graphiques et des interfaces.

L’avenir du marché : hype ou tendance durable ?

Pendant un temps, le no-code a été vu comme une « solution de secours » pour startups fauchées ou marketeurs impatients. Mais ce temps-là est révolu. Aujourd’hui, le no-code devient structurel dans les stratégies digitales d’entreprise. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 75 % des grandes entreprises utiliseront au moins 4 plateformes no-code ou low-code d’ici fin 2025. 

Le marché mondial des outils no-code dopés à l’IA (comme Make + ChatGPT) atteindra 24 milliards $ d’ici 2030. Le ratio d’apps construites en no-code ne cesse d’augmenter : 70 % en 2025 contre 25 % seulement en 2020. Mais le plus intéressant, c’est ce qui se profile : La fusion du no-code et de l’intelligence artificielle.

Les outils comme GPT, Claude ou Mistral commencent à générer eux-mêmes des workflows, des interfaces ou des structures de données à partir d’un simple prompt. L’utilisateur devient architecte, et c’est l’outil qui exécute.

Alors, est-ce une menace pour les développeurs ? Non ! Plutôt que de les remplacer, les profils no-code travaillent avec eux, libérant du temps, fluidifiant les itérations, ou gérant des projets satellites sans consommer de ressources techniques. Demain, toute équipe tech efficace intégrera des profils hybrides capables de penser produit, automatiser, tester et livrer… sans code.

Conclusion : No code jobs, le monde du numérique est enfin ouvert à tous

Les métiers no-code sont les briques du futur du travail numérique. Construire une app, automatiser un process, livrer un produit : tout cela est désormais accessible sans diplôme d’ingénieur. Les entreprises en ont besoin. Les profils formés sont rares. Et ceux qui savent manipuler ces outils tout en comprenant les besoins métier… sont déjà les plus courtisés.

Si vous souhaitez vous lancer dans les métiers du no-code, DataScientest peut vous accompagner à travers ses formations ! Notre cursus Product Builder No-Code vous permettra d’apprendre à concevoir un MVP de A à Z, et de maîtriser les outils phares comme Bubble, Airtable, Make, Webflow et Glide.

Vous découvrirez aussi comment automatiser des workflows via Zapier, Make ou Notion pour créer des process robustes. Et surtout : vous serez amené à livrer un projet réel, avec un portfolio opérationnel à montrer à vos futurs clients ou employeurs. Le tout est accompagné par des experts, et certifié par la Sorbonne Université

Grâce à une pédagogie orientée pratique, vous pourrez acquérir toutes les compétences nécessaires pour devenir Product Builder, et accéder à des postes variés : freelance no-code, intégrateur, automateur, ou encore bras droit produit en startup. La formation est disponible en bootcamp, alternance ou format continu, et est éligible au CPF, à France Travail et à d’autres dispositifs de financement. Découvrez DataScientest !

Personne utilisant une tablette pour analyser des graphiques de salaire dans un contexte de travail sans code.

Vous savez tout sur les No Code Jobs. Pour plus d’informations sur le même sujet, découvrez notre dossier complet sur Zapier et notre dossier sur Bubble.

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